Clôture progressive du Projet Redisse VI, Transfert de Patrimoine au Ministère de la Santé et de la Population.

Le 27 mars, à Brazzaville, un événement marquant a eu lieu à la direction générale de l’Administration et des Ressources du ministère de la Santé et de la Population. Le projet régional de renforcement des capacités des systèmes de surveillance des maladies en Afrique centrale, Redisse VI, a officiellement transféré son patrimoine. Ce geste s'inscrit dans le processus de clôture des activités de ce projet, dont la date de fin est fixée au 31 juillet 2024. Le patrimoine transféré comprend une large gamme d’éléments allant de l’immobilier au matériel roulant, en passant par l’équipement informatique et bien d’autres.

Le Dr Pierre Okandzé Elenga, coordonnateur du projet, a rappelé que ce projet est d’envergure régionale, impliquant des pays comme l'Angola, le Tchad, la République centrafricaine et le Congo. Financé par la Banque mondiale pour une durée de quatre ans, il a cependant été exécuté pendant trois ans et demi en République du Congo. Il a également précisé que le transfert de patrimoine n'était pas encore à son terme car il requiert une série d'étapes spécifiques, notamment la gestion de la date de clôture, des périodes de grâce et la réalisation d’un audit externe.

Le Dr Okandzé a en outre mis en lumière la gestion des fonds du projet, en soulignant que « le personnel du projet travaille bénévolement depuis huit mois sur le processus de clôture d’activités. Nous faisons le transfert du patrimoine, mais une fois les clés remises, la clôture restera difficile car le projet a encore des questions techniques et des rapports à élaborer » Concernant les finances du projet, il a évoqué un prêt de plus de 8,8 milliards de FCFA, dont 99% des fonds alloués ont été consommés. Le solde, soit 277 millions de FCFA, a été déposé à la Banque congolaise de l’habitat le 7 février dernier, et sera ensuite rapatrié à la Banque mondiale.

Il est à noter que l’objectif principal du projet Redisse VI est de renforcer les systèmes de surveillance des maladies à potentiel épidémiologique, une mission d’importance capitale pour la santé publique de la région. Les représentants de la direction générale de l’Administration et des Ressources du ministère de la Santé et de la Population n’ont pas souhaité répondre aux questions des journalistes présents lors de l’événement.

Léna Keïra