Le Congo mise sur la sensibilisation des jeunes pour renforcer les systèmes d’alerte précoce

Le 22 mars 2025, à Brazzaville, la ministre des Transports, de l'Aviation civile et de la Marine marchande, Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas, a insisté sur l’importance de sensibiliser la jeunesse aux défis liés aux systèmes d’alerte précoce. Cette déclaration a été faite dans le cadre de la Journée météorologique mondiale, célébrée chaque année le 23 mars.

Placée sous le thème « Combler les lacunes des systèmes d'alerte précoce », l’édition 2025 met en avant la nécessité d’améliorer ces dispositifs pour mieux prévenir les catastrophes climatiques. Face à l’aggravation des événements météorologiques extrêmes, la ministre a souligné que la participation des jeunes est essentielle pour bâtir un avenir plus résilient. « L'implication des jeunes et des femmes dans ce secteur est cruciale pour renforcer la résilience de nos communautés face aux aléas climatiques », a-t-elle déclaré. À travers cette initiative, le gouvernement congolais veut encourager les nouvelles générations à s’intéresser aux sciences météorologiques et climatiques, afin de garantir une meilleure anticipation des risques.

Le gouvernement a réaffirmé son engagement en faveur de l’initiative mondiale « Alertes précoces pour tous », lancée par l’Organisation météorologique mondiale (OMM) pour assurer une couverture mondiale d’ici 2027. Cette démarche est particulièrement importante pour le Congo, un pays confronté à des phénomènes météorologiques intenses, notamment des pluies diluviennes et des inondations récurrentes.

« Ce choix résulte de l'urgence aujourd'hui à parfaire nos capacités à anticiper les événements météorologiques extrêmes pour réduire les dommages causés par les catastrophes. Notre pays, le Congo, n'échappe pas à cette réalité. Il est régulièrement confronté à des phénomènes météorologiques intenses tels que les pluies diluviennes et inondations affectant nos infrastructures et notre population », a précisé Ingrid Olga Ghislaine Ebouka-Babackas.

Elle a également rappelé que « le Congo s'est engagé à participer activement à cette initiative, tout en reconnaissant que des systèmes d'alerte efficaces permettent de sauver des vies et de réduire les pertes économiques ». Selon l’OMM, les catastrophes météorologiques, climatiques et hydrologiques ont été multipliées par cinq en cinquante ans, causant d'importants dommages humains et économiques.

Dans cette optique, le Congo entend renforcer ses capacités en matière de prévision météorologique en s’appuyant sur l’innovation et la coopération internationale. La sensibilisation des jeunes à ces enjeux constitue une étape clé pour bâtir un système d’alerte plus performant et adapté aux défis climatiques du pays.

Léna Keïra