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Rencontres Bantuhub : L'Intelligence Artificielle, Moteur de Transformation et d'Innovation pour le Congo

Le 5 avril à Brazzaville, Luc Missidimbazi, promoteur du Salon International de la Tech et de l’Innovation de l’Afrique Centrale (Osiane), a souligné que l’intelligence artificielle (IA) est désormais un élément invisible de la vie quotidienne. Selon lui, l’IA est devenue un complément essentiel à l’existence humaine, bouleversant non seulement la manière dont nous vivons, mais aussi celle dont nous travaillons et interagissons avec notre environnement.

 

A l’ère de la technologie, l’intelligence artificielle transforme profondément notre quotidien et s’impose dans divers secteurs « L’Intelligence Artificielle désigne la capacité d’une machine à imiter des fonctions cognitives humaines. Cela inclut des tâches telles que la compréhension du langage, la prise de décision, et même la perception visuelle. L’IA a fait irruption dans notre quotidien, touchant des secteurs variés tels que : les technologies de l’information, la santé, l’éducation, les médias et même les loisirs. Cet outil qui désormais fait partie intégrante de nos vies, facilite le travail tant pour les startups, les entreprises, les élèves et les étudiants », a précisé le promoteur d’Osiane lors des rencontres Bantuhub.

 

Pour lui, concevoir un monde sans IA serait impensable. De manière silencieuse, cette technologie provoque une transformation profonde du monde, une évolution qui influence l’avenir de l’humanité.

 

Malgré son impact positif et son utilité indéniable dans divers secteurs, l’IA présente aussi certains risques, ce qui rend la formation essentielle. « Les créateurs de contenu utilisent les outils d’IA pour l’écriture, les entreprises utilisent l’IA pour l’automatisation, et les professionnels de nombreux domaines utilisent une gamme de technologies avancées pour améliorer leur travail. En effet, pour être un utilisateur, on n’a pas besoin d’être formé, mais si on veut faire partie des concepteurs, il faut impérativement se former au métier de Data scientiste, afin de jouer un rôle clé dans la collecte, l’analyse et l’interprétation des données massives, pour aider les entreprises à prendre des décisions stratégiques », a indiqué Yvon Didier Miehakanda, consultant en infrastructures numériques.

 

Il est primordial de souligner que l’absence de formation adéquate expose les utilisateurs  à une dépendance excessive aux outils  technologiques, menaçant ainsi leur capacité à exercer un jugement critique « Sans la formation, les utilisateurs courent plusieurs types de dangers, notamment celui de la science et de la fiction, de l’utilisation accrue des outils de l’IA, ce qui pourrait paupériser les connaissances acquises, et celui de penser que l’IA remplacera l’humain », a ajouté le consultant en infrastructure.

 

Jonathan Yanghat, responsable de la startup « Noki-Noki », a également évoqué l'impact positif de l’IA sur son travail « L’intelligence artificielle me permet de me perfectionner et parfois elle m’aide à exécuter le travail dans les délais, ce qui me rend la tâche plus facile, vu l’immensité du travail que je dois accomplir chaque jour.


 Le thème « Intelligence artificielle dans notre quotidien : Changement silencieux » des rencontres Bantuhub, a mis en lumière l'importance de la formation des jeunes aux métiers de l’IA, dans le but de former au Congo un nombre important de spécialistes dans ce domaine crucial pour la vie humaine. Cette initiative s'inscrit dans les missions de la fondation Bantuhub, notamment la promotion des technologies de l'information et de la communication, et bénéficie du soutien du FONEA.

 

 



Léna Keïra

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